[TEST] Sopa : Tale of the Stolen Potato, une aventure culinaire aux accents magiques

Développé et édité par StudioBando, SOPA – Tale of the Stolen Potato est un jeu narratif qui sortira sur Xbox le 7 octobre 2025.
Ce titre indépendant nous plonge dans une quête aussi poétique qu’originale, inspirée par des œuvres comme Le Voyage de Chihiro, Coco ou Le Petit Prince.
Le joueur incarne Miho, un jeune garçon qui, en cherchant une simple pomme de terre pour la soupe de sa grand-mère, se retrouve propulsé dans un monde fantastique peuplé de créatures parlantes (des grenouilles), de villages suspendus et de souvenirs enfouis.

Une soupe pleine de souvenirs

Le scénario de SOPA repose sur une idée simple mais profondément évocatrice : chaque ingrédient retrouvé pour la soupe devient un prétexte à l’exploration d’un monde onirique et à la découverte de soi.
L’histoire, centrée sur la transmission familiale et les souvenirs intergénérationnels, se déroule dans un univers qui mêle réalisme magique et conte initiatique.
Les dialogues sont sobres mais efficaces, et les rencontres avec des personnages excentriques (des grenouilles) ajoutent une touche d’humanité à cette aventure introspective.
Le jeu ne cherche pas à imposer une narration complexe, mais à faire ressentir, avec délicatesse, le poids des souvenirs et des liens familiaux.

Un monde entre rêve et réalité

Visuellement, SOPA séduit par sa direction artistique chaleureuse et stylisée.
Les environnements 3D évoquent les paysages d’Amérique du Sud, avec des forêts tropicales, des montagnes flottantes et des villages suspendus.
L’ambiance sonore, enrichie par des chansons à débloquer au fil de l’aventure, renforce l’immersion.
Techniquement, le jeu reste modeste : il ne vise pas la performance graphique, mais propose une expérience fluide et cohérente avec son propos.
Les animations sont simples mais expressives, et les choix de couleurs participent à l’atmosphère douce et nostalgique du récit.

Une recette qui ose l’inhabituel

L’originalité de SOPA réside dans sa capacité à transformer une tâche banale – chercher une pomme de terre – en une épopée émotionnelle.
Le jeu s’inscrit dans la lignée des aventures narratives contemplatives, mais avec une identité propre.
L’inspiration assumée de chefs-d’œuvre du cinéma d’animation ne se limite pas à l’esthétique : elle imprègne aussi la structure du récit et la manière dont le joueur progresse.
Chaque retour à la cuisine marque une évolution subtile du personnage, renforçant le sentiment de passage du temps et de maturation.

Entre énigmes et exploration

Côté gameplay, SOPA propose une alternance entre exploration, résolution d’énigmes et interactions avec les personnages (des grenouilles).
Les mécaniques sont simples et accessibles, pensées pour servir la narration plutôt que pour offrir un défi.
On pagaye sur des rivières, on collecte des objets, on déjoue des voleurs (une grenouille)… mais toujours dans une logique de progression émotionnelle.
Le jeu ne cherche pas à surprendre par sa complexité, mais à accompagner le joueur dans une expérience fluide et intuitive.

Une aventure courte mais marquante

La durée de vie de SOPA tourne autour de quatre heures, ce qui peut sembler court. Toutefois, cette brièveté est compensée par l’intensité émotionnelle du voyage.
La rejouabilité est limitée : une fois l’histoire terminée, peu d’éléments incitent à recommencer.
Néanmoins, pour les amateurs de récits intimistes et de jeux contemplatifs, cette aventure vaut le détour, même si elle ne propose pas de contenu additionnel ou de fins alternatives.
Seul (gros] point noir à l’aventure : le jeu n’ai pas du tout traduit, tous les textes sont en anglais ou en espagnol !
Je vous ai dit qu’il y avait beaucoup de grenouilles ???